Prévention Routière à lire ABSOLUMENT

Publié le par ce-prodis-nimes

L'alcool, 1ère cause d’accident de la route :

 

Le risque d’accident mortel augmente en fonction du taux d’alcool :

  • à 0,5 g/l il est multiplié par 2 ;
  • à 0,8 g/l il est multiplié par 10 ;
  • à 1,2 g/l il est multiplié par 35 !

La part des conducteurs dont l’alcoolémie dépasse le seuil autorisé dépend de l’âge, du sexe, de l’usager ainsi que de l’heure et du jour (la nuit et le week-end). Ainsi près de 70% des accidents mortels impliquant un conducteur au-dessus du taux d’alcool autorisé se produisent la nuit.

Même en petites quantités, l’alcool agit sur le cerveau :

  • euphorie ;
  • allongement du temps de réaction ;
  • trouble de la vision ;
  • mauvaise coordination et synchronisation des gestes ;
  • difficultés à adapter sa conduite aux circonstances.

Conduire après avoir bu est donc particulièrement dangereux, et ce sans même parfois en percevoir les effets.

 

Connaître son alcoolémie :

L’alcoolémie se mesure soit en grammes par litre dans le sang, soit en milligramme par litre d’air expiré. Les tests sont effectués par éthylotest :

  • l’éthylotest chimique ou « ballon » est à usage unique. Il décèle la présence d’alcool dans l’air expiré : sa couleur change lorsque le taux d’alcool légal est dépassé.
  • l’éthylomètre électronique est réutilisable. Il fournit une mesure digitale de la concentration d’alcool.

 

 

La même quantité d’alcool n’a pas les mêmes effets chez tout le monde. Le taux d’alcool est influencé par de nombreux facteurs : sexe, poids,  durée d’absorption… D’autres facteurs augmentent les effets de l’alcool : prise de certains médicaments ou de drogue, stress, fatigue…

Hors ces éléments aggravants, retenez que :

Quantité d'alcool dans un verre de...

* = 10 grammes d’alcool pur
** en moyenne chez un homme de 75 kg, et même  0.3 g/l dans le sang chez une femme de 60 kg

 

 

Rien ne permet de diminuer les effets de l’alcool sur l’organisme, ni d’accélérer le temps d’élimination de l’alcool dans l’organisme. Celui-ci demeure en toutes circonstances d’une à 2 heures par verre (dose bar).

 

Alcool et conduite : nos conseils

 

Vous recevez, anticipez !

Proposez des boissons sans alcool.

Cela vaut pour l’apéritif (jus de fruit, sodas, …) comme pour le repas (eau plate et eau gazeuse). Pendant le repas, ne mettez pas toutes les bouteilles de vin en même temps sur la table. Améliorez l’ordinaire en proposant des cocktails sans alcool (jus de fruits maison, sirops aromatisants…).

Prévoyez le retour de vos invités.

A leur arrivée, demandez-leur qui est le conducteur désigné pour le trajet retour. Dans le courant de la soirée, ne l’incitez pas à boire. Prévoyez également d’héberger vos invités si besoin. Certains pourront aussi se faire raccompagner, faites le lien entre vos différents invités.

Proposez des éthylotests.

Si malgré une alcoolémie positive ou un état d’ivresse avancé ils tiennent tout de même à prendre le volant, retenez-les. Jouer sur la corde sensible est un moyen, la peur du gendarme en est un autre…

Vous sortez, comment rentrez-vous ?

Le retour s’anticipe.

Désignez un conducteur qui restera sobre : c’est le Capitaine de soirée.

Prévoyez un éthylotest.

Si vous avez un doute, c’est en en ayant un à disposition que vous pourrez vous en servir.

Dormez sur place si besoin.

Prenez un taxi ou les transports en commun.

Prévoyez un peu de monnaie, des numéros de taxis, un plan des lignes de métro ou de bus.

 

Alcool et conduite : les fausses bonnes idées :

 

"Boire un café permet d’accélérer l’élimination de l’alcool dans l’organisme."
FAUX ! Boire un café ne diminue pas les effets de d’alcool sur l’organisme et n’accélère pas son élimination dans le sang.

"En diluant l’alcool, mon alcoolémie sera moins élevée. "
FAUX ! Qu’il soit servi avec glaçons, dilué dans un jus de fruit ou bien un soda, c’est la quantité d’alcool qui compte et non le volume ou la dilution de la boisson.

"Une bonne sieste/nuit de sommeil et je peux reprendre le volant."
PAS TOUJOURS ! Après une soirée bien arrosée, le taux d’alcool résiduel dans le sang peut demeurer élevé même après une sieste ou une nuit de sommeil. Dormir ne diminue pas le taux d’alcool dans le sang.

 

Alcool au volant : ce que dit le Code de la route :

 

A partir de 0.5 g/l dans le sang ou 0.25 mg/l d’air expiré, la conduite est interdite. Pour les conducteurs de véhicules de transport en commun la conduite est interdite au-delà de 0,2g/l dans le sang.

Entre 0.5g/l et 0.8 g/l dans le sang, ou entre 0.25 g/ml ou 0.4 mg/l d’air expiré, la sanction est une amende de 135€, un retrait de 6 points au permis de conduire. Le juge peut également prononcer la suspension  du permis pendant 3 ans maximum.

A partir de 0.8 g/l dans le sang ou 0.4 mg/l dans l’air expiré, l’infraction devient délictuelle. Outre un retrait de 6 points au permis de conduire, le conducteur devra se présenter devant le juge. La sanction peut alors aller jusqu’à une amende de 4500€, 2 ans de prison, la suspension ou même l’annulation du permis de conduire.

Le refus de se soumettre à la vérification du taux d’alcoolémie est également un délit, sanctionné de la même manière qu’une alcoolémie supérieur à 0.8 g/l dans le sang.

Sachez aussi qu’en cas d’alcoolémie positive, un conducteur impliqué dans un accident peut se voir limiter voire exclure son droit à indemnité. Son assurance peut également être résiliée.

 

 

SOURCE : http://www.preventionroutiere.asso.fr/Nos-conseils/Toutes-les-fiches-conseils/Risques/Alcool-au-volant/%28article_id%29/936/%28position%29/0

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